septembre 14, 2020

Carole Coizy : «Sentir que ça vibre dans son ventre, c’est être en harmonie avec son business !»

Pétillante, un rire communicatif au possible, Carole partage avec passion et conviction ses compétences pointues en marketing et communication d’entreprise. Dans la sphère Scarlett, tout semble en harmonie et placé sous le signe de l’énergie, de l’optimisme et de la bonne humeur ! Comme si sa formation de coach l’avait libérée de ses angoisses de femme entrepreneure. Témoignage.

1- Carole, tu as créé Scarlett, ton agence de communication en 2011. Quel est ton parcours ?

Je venais d’obtenir mon Master International dans une école de commerce, quand j’ai intégré ma première agence. C’est là que j’ai appris mon métier, sur le tas (rires), et en me constituant mon propre portefeuille clients. En 2003, j’ai changé d’agence pour évoluer et m’épanouir un peu plus. Au contact d’une super équipe, j’ai gagné beaucoup de précision dans mon travail. Quand l’agence a été rachetée, j’ai été nommée responsable de l’agence strasbourgeoise, un nouveau challenge.

2- C’est cette expérience qui t’a donné l’audace de lancer ta propre agence ?

C’est surtout la vie qui m’a envoyé un signal (rires). Il y a des moments où tout bascule ! Début 2011, je démissionne et je me sépare de mon compagnon. Sans activité pendant 3 mois, seule avec mes deux enfants, je me suis posée de grandes questions existentielles. Et il a fallu que je puise dans mes propres ressources pour rebondir. Mes proches et ma maman ont été d’un grand soutien et c’est elle qui m’a convaincu de me lancer en me disant : « T’as tout pour réussir dans ce domaine, lance-toi ! » (rires). À partir de là, la décision m’est apparue comme une évidence, et comme je vais assez vite en général, j’ai travaillé d’arrache-pied pour créer Scarlett en décembre ! Quand on sent que ça vibre à l’intérieur, on se dit qu’on fait le bon choix ! Je voulais un nom qui pétille, dynamique, avec une vraie connotation féminine. Après, chacun y va de son interprétation et de sa référence… de Scarlett O’Hara à Scarlett Johansson !

3- Tes méthodes de travail reflètent ta personnalité. Tu as fait le choix d’une structure légère pour un accompagnement vraiment personnalisé de tes clients. Au quotidien, ça donne quoi ?

Scarlett m’a donné la possibilité d’exercer le métier qui me passionne, comme je l’entends, dans un esprit positif et de bienveillance. Une de mes plus belles victoires, c’est la fidélité de mes clients, qui me font confiance depuis le début ! Ce que j’aime, c’est les accompagner et les conseiller de façon très personnalisée. Alors, je tiens moi-même ce rôle et je m’entoure d’une petite équipe sur-mesure, choisie en fonction du projet, du profil du client et de mes coups de cœur. Travailler avec des freelances m’apporte une vraie flexibilité et des compétences particulières (ultra précises). C’est comme une petite famille, avec 4 ou 5 personnes de confiance, essentiellement des filles !

4- As-tu rencontré des difficultés dans ton parcours entrepreneurial ? Quelles leçons en as-tu tiré ?

La principale difficulté, c’est la solitude de l’entrepreneur ! Heureusement j’ai la chance d’être moi aussi, bien accompagnée et conseillée (rires) ! En 2016, après avoir bien développé mon activité, j’ai dû passer d’un statut de profession libérale à celui de Sarl. Avec l’aide de mon expert-comptable et un banquier ouvert, j’ai pu valoriser mon portefeuille clients en capital et transformer mon entreprise sans m’endetter. Ce soutien et celui de l’entourage sont très importants !

Aujourd’hui, peut-être grâce à mon parcours et à une conférence TEDx qui m’a passionnée, j’ai développé une nouvelle compétence en me formant pour devenir coach. J’accompagne désormais des porteurs de projets, des indépendants… dans la réalisation de leurs projets. Leur point commun c’est le besoin d’être rassuré, décomplexé, d’avoir un regard bienveillant sur leurs idées, pour être capable de faire les bons choix ! À la fin du coaching, on définit leur offre de services qui tient vraiment compte de la personnalité de l’entrepreneur, de son marché et on valide les étapes à suivre.

5- Aujourd’hui Scarlett est spécialisée dans la communication d’entreprises issues du monde de la construction, du bâtiment, de l’habitat et de l’industrie. Est-ce facile d’être une femme dans ce milieu ?

(rires) En 20 ans, les choses ont beaucoup évolué ! À mes débuts, certains interlocuteurs masculins voulaient traiter avec mon collègue et me cantonner aux tâches opérationnelles ! Aujourd’hui, il y a de nombreuses femmes à des postes de responsabilité dans ce milieu et c’est mon expérience en communication et en marketing qui les amène à me faire confiance pour déployer leur vision et leur discours de marque. Le bouche-à-oreille fonctionne à merveille ! Dans le secteur très concurrentiel de la communication, je crois que c’est important de se spécialiser.

6-Comment s’annonce la communication après-Covid ? Si tu avais des conseils à donner à ceux qui hésitent à communiquer en ce moment ?

Cette période inédite m’a encore fait gagner en réactivité et en flexibilité. J’ai eu la chance de travailler en permanence pendant le confinement. Ça booste et ça permet de se projeter ! Tous les projets de communication que j’ai menés depuis reviennent aux valeurs fondatrices de l’entreprise. Les messages sont épurés, débarrassés du superficiel. En termes de stratégie de communication, il ne faut pas tomber dans l’écueil de freiner ces investissements. C’est le moment d’être présent, de rassurer ses clients, de rappeler ses valeurs. Ne pas communiquer en période de crise, c’est laisser le terrain libre à ses concurrents.

Et des conseils à celles qui ont l’envie de se lancer dans ce secteur ?

De rester optimistes : dans le secteur de la communication, je dirais que ça aide d’avoir un naturel optimiste, du courage et une grande détermination ! Pour être en harmonie avec son travail, il faut rester droite dans ses bottes. C’est-à-dire, savoir dire non et rester ultra-exigeante. Globalement, il faut savoir se faire confiance, mais j’ai l’impression que les filles sont moins frileuses que les garçons. Il faut dire que se lancer, c’est aussi gagner sa liberté et une certaine flexibilité qui va bien avec une vie familiale. Cette double casquette aide à ne pas se prendre trop au sérieux. J’aime le business joyeux !

Pour contacter l’agence :
carole@agence-scarlett.com
06 83 18 91 48

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